La salle polyvalente de
l’ONECI cathédrale a abrité les mardi 13 et mercredi 14 août 2019 un
atelier qui a réuni, pour la circonstance,
les techniciens de la société Semlex-Côte
d’Ivoire, l’équipe projet du RNPP et les
représentants de la Primature, du Bnetd, de l’Ansut et de l’Artci.
Cet atelier, qui intervient après la mission d’une délégation de l’Oneci conduite par son Directeur général en Belgique du 13 au 21 juillet 2019 dernier, a pour objectif de définir les modalités pratiques de mise en
œuvre des activités du projet en vue d’adopter les solutions techniques
définitives d’enrôlement, de production et de distribution des titres
d’identité.
Dans son discours
d’ouverture, M. Sidibé Adama, le Président Directeur Général de Computec qui représentait
le Directeur général de l’Oneci en mission hors du pays, a, avant de déclarer
l’atelier ouvert, reconnu d’emblée la
bonne collaboration entre l’Oneci et la société Semlex. Ensuite, il a
traduit la satisfaction et réaffirmé la volonté et la disponibilité de l’ONECI
à continuer à travailler ensemble avec Semlex pour la pleine réussite de la mise en œuvre du
RNPP.
Enfin, il a insisté sur
l’importance du présent atelier, qui marque le début d’une série d’ateliers
pour l’opérationnalisation du RNPP. Car
« ces ateliers permettront de renouveler les Cartes Nationales d’Identité
(CNI) qui arrivent à expiration en 2019. Mais aussi, de fournir aux populations
des services modernes et fiables leur garantissant l’obtention, sans aucune
difficulté, des CNI sécurisées et fiables » a t’il justifié.
A sa suite, M. Jean
François Marroy a décliné les résultats attendus de la rencontre. A l’en croire, il s’agit à travers
des exposés suivis d’échanges, d’adopter les processus de gestion de l’identité
et de sécurisation des titres qui seront produits dans le cadre du projet.
Abordant la question de
la fraude, il a soutenu que plusieurs méthodes et moyens de contrôle permettront
de vérifier l’authenticité des pièces d’identité, qui elles-mêmes auront des
niveaux de sécurité raisonnables, mais difficiles à contourner.
A travers les échanges
qui ont suivi les présentations, les participants ont exprimé leur joie d’être à cet atelier mais également
leur inquiétude face à la montée de la fraude documentaire en Côte d’ivoire.
Ils ont enfin, souhaité que les résultats obtenus soient suffisamment
tangibles pour garantir la réussite du RNPP.
Franck
Assemien
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Aou